Découverte d'une fosse commune à Maluku, RDC

Le Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères Didier Reynders a appris avec préoccupation la découverte macabre, à Maluku à 80 km au nord de la ville de Kinshasa, d'une fosse commune dans laquelle se trouveraient plus de 420 cadavres.

Cette découverte pose de très nombreuses questions auxquelles la population congolaise et la Communauté internationale sont en droit d'attendre des réponses.

Le Ministre Didier Reynders demande qu'une enquête indépendante et crédible puisse immédiatement être diligentée pour faire toute la lumière sur cette affaire. Il importe par ailleurs de sanctuariser le site pour éviter la disparition de preuves et d'indices permettant de dire qui sont les personnes qui ont été enterrées et dans quelles circonstances elles l'ont été.

Hier, le Vice-Premier et Ministre de la Coopération au développement Alexander De Croo a accepté de libérer 1,5 million d'euros en faveur du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l'Homme (BCNUDH). Le gouvernement belge estime que le BCNUDH pourrait assister les autorités congolaises dans l'enquête, entre autres par l'interrogation de témoins.


Discovery of a mass grave in Maluku, DRC

Deputy Prime Minister and Minister of Foreign Affairs Didier Reynders expresses concern about the gruesome discovery in Maluku, 80 km north of Kinshasa, of a mass grave in which there would be more than 420 corpses.

This discovery raises many questions. The Congolese people and the international community have the right to expect an answer.

Minister Reynders calls for an independent and credible investigation to be opened immediately in order to shed light on this affair. It is also important to ensure the inviolability of the site in order to prevent the disappearance of evidence and clues that could reveal who are the persons buried and in which circumstances they were buried.

Deputy Prime Minister and Minister of Development Cooperation Alexander De Croo approved yesterday the funding of 1.5 million euros in favour of the Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l'Homme (BCNUDH). The Belgian government believes that the BCNUDH could assist the Congolese authorities with the investigation, for example by interviewing witnesses.

-- © Min. Affaires Etrangères (Belgique)