Une Femme Violee en RDC

Lwange, 51 ans, avec sa fille Floride, qui avait été violée la semaine précédant cette photo a été prise en 2008. Floride ne saurait plus parler. Photo: (WMC/Lynsey Addario / VII)

Les autorités de la République démocratique du Congo (RDC) ont «une semaine »pour échapper aux «sérieuses conséquences »promises par les Nations unies si les soldats congolais accusés d'avoir violé 126 femmes en novembre 2012 à Minova (Nord-Kivu) ne sont pas sanctionnés.

«Le gouvernement congolais a été averti que les actions de l'armée ne sont pas acceptables et qu'il y aura de sérieuses conséquences », a fait savoir mercredi 27 mars à New York le chef de la mission de maintien de la paix de l'ONU Hervé Ladsous au cours d'une réunion avec le ministre congolais des Affaires étrangères Raymond Tshibandae.

Dans une lettre envoyée au chef d'état-major de l'armée le 4 février et une «injonction finale »le 18 février, la Monusco a menacé de ne plus coopérer avec deux bataillons des FARDC impliqués dans ce viols. L'ultimatum, disait-on, expirerait courant mars.

«On sait maintenant qu'un total de 126 femmes ont été violées à l'Est de Goma au moment où des troupes avançaient dans tous les sens. Une grosse partie de ces viols ont été commis, semble-t-il, par des militaires congolais », avait déclaré Hervé Ladsous mardi 18 décembre 2012 au sortir d'une réunion du Conseil de sécurité à New York.

Accusations onusiennes

La Monusco avait accusé des soldats de l'armée régulière de la RD Congo d'avoir violé 126 femmes dans la localité de Minova (Nord-Kivu) entre le 20 et le 30 novembre 2012, dans leur mouvement de repli après l'occupation de la ville de Goma par la rébellion du M23.

«On n'est pas en mesure de dire combien de soldats seraient impliqués. Mais, tous ces soldats avaient des commandants. Et donc ces commandants doivent répondre de leur responsabilité, de leur acte ou bien de leur inaction pendant cette période où il y a eu autant de viols », avait déclaré le chef de la division droits de l'homme de la Monusco, Scott Campbell.

«Notre mandat à la Monusco est de soutenir les FARDC. Mais, nous ne pouvons le faire que si ces unités respectent les droits de l'homme. Et si effectivement, dans les jours et les semaines à venir, rien n'était fait, nous serions hélas obligés de suspendre notre coopération et notre soutien avec ces unités », a annoncé début mars le général Abdallah Waffy, numéro 2 de la Monusco.

Kinshasa promet de « punir »

En réponse aux accusations et à la menace des Nations unies, Kinshasa a promis des «enquêtes »et d'«arrêter et punir »les coupables. «Ces incidents se sont passés pendant que les troupes se retiraient de Goma. Ça ne change rien à la gravité des faits : 202 femmes présumées victimes de viol ont été auditionnées, ainsi que 346 personnes présumées victimes de pillage. Compte tenu du nombre élevé des présumées victimes, les enquêtes vont se poursuivre », a déclaré le ministre de la Défense et des Anciens combattants Alexandre Luba Ntambo.

«Et c'est pourquoi nous avons mis des magistrats militaires pour enquêter sur les faits et établir les responsabilités, connaître les coupables, les arrêter et les punir », a-t-il affirmé le 9 mars lors d'une conférence de presse.

Les autorités de la République démocratique du Congo (RDC) ont «une semaine »pour échapper aux «sérieuses conséquences »promises par les Nations unies si les soldats congolais accusés d'avoir violé 126 femmes en novembre 2012 à Minova (Nord-Kivu) ne sont pas sanctionnés.

«Le gouvernement congolais a été averti que les actions de l'armée ne sont pas acceptables et qu'il y aura de sérieuses conséquences », a fait savoir mercredi 27 mars à New York le chef de la mission de maintien de la paix de l'ONU Hervé Ladsous au cours d'une réunion avec le ministre congolais des Affaires étrangères Raymond Tshibandae.

Dans une lettre envoyée au chef d'état-major de l'armée le 4 février et une «injonction finale »le 18 février, la Monusco a menacé de ne plus coopérer avec deux bataillons des FARDC impliqués dans ce viols. L'ultimatum, disait-on, expirerait courant mars.

«On sait maintenant qu'un total de 126 femmes ont été violées à l'Est de Goma au moment où des troupes avançaient dans tous les sens. Une grosse partie de ces viols ont été commis, semble-t-il, par des militaires congolais », avait déclaré Hervé Ladsous mardi 18 décembre 2012 au sortir d'une réunion du Conseil de sécurité à New York.

Accusations onusiennes

La Monusco avait accusé des soldats de l'armée régulière de la RD Congo d'avoir violé 126 femmes dans la localité de Minova (Nord-Kivu) entre le 20 et le 30 novembre 2012, dans leur mouvement de repli après l'occupation de la ville de Goma par la rébellion du M23.

«On n'est pas en mesure de dire combien de soldats seraient impliqués. Mais, tous ces soldats avaient des commandants. Et donc ces commandants doivent répondre de leur responsabilité, de leur acte ou bien de leur inaction pendant cette période où il y a eu autant de viols », avait déclaré le chef de la division droits de l'homme de la Monusco, Scott Campbell.

«Notre mandat à la Monusco est de soutenir les FARDC. Mais, nous ne pouvons le faire que si ces unités respectent les droits de l'homme. Et si effectivement, dans les jours et les semaines à venir, rien n'était fait, nous serions hélas obligés de suspendre notre coopération et notre soutien avec ces unités », a annoncé début mars le général Abdallah Waffy, numéro 2 de la Monusco.

Kinshasa promet de « punir »

En réponse aux accusations et à la menace des Nations unies, Kinshasa a promis des «enquêtes »et d'«arrêter et punir »les coupables. «Ces incidents se sont passés pendant que les troupes se retiraient de Goma. Ça ne change rien à la gravité des faits : 202 femmes présumées victimes de viol ont été auditionnées, ainsi que 346 personnes présumées victimes de pillage. Compte tenu du nombre élevé des présumées victimes, les enquêtes vont se poursuivre », a déclaré le ministre de la Défense et des Anciens combattants Alexandre Luba Ntambo.

«Et c'est pourquoi nous avons mis des magistrats militaires pour enquêter sur les faits et établir les responsabilités, connaître les coupables, les arrêter et les punir », a-t-il affirmé le 9 mars lors d'une conférence de presse.

-- © Le Potentiel